Le coping : qu’est-ce que et à quoi sert-il

Le coping : qu’est-ce que et à quoi sert-il
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Monica Margiotta
La Rédaction
Psychologue spécialisée en thérapie cognitivo-comportementale
Unobravo
Article révisé par notre rédaction clinique
publié le
18.11.2024
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Imaginez Julie, une fille qui vient de changer de ville pour aller à l’université et qui doit faire face au difficile processus d’adaptation à un environnement complètement nouveau. Loin de sa famille et de ses amis de toujours, Julie se sent seule et désorientée, devant gérer toute seule ses nouvelles responsabilités ainsi que les épreuves de son cursus universitaire.

Pour affronter cette situation, elle rejoint des groupes d’étudiants et participe à des activités extrascolaires afin de rencontrer des gens et construire un réseau social.

Elle se sent réconfortée en gardant le contact avec sa famille et ses amis à travers des appels vidéo. De plus, elle commence à tenir un journal où elle écrit ses émotions et réfléchit sur ses expériences, ce qui l’aide à traiter ses sentiments et à trouver des solutions aux problèmes quotidiens.

À l’aide de ces stratégies, Julie réussit à surmonter le sentiment de solitude et à créer une nouvelle routine. Julie a mis en pratique différentes stratégies de coping, prouvant que celles-ci sont essentielles pour faire face aux changements et s’adapter aux nouvelles situations de vie.

Qu'est-ce que le coping
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Qu’est-ce que le coping et quelle est la signification de ce terme

Le concept du coping s’utilise en psychologie pour décrire les stratégies et les mécanismes que les gens utilisent pour affronter et gérer les facteurs stressants, les défis et les problèmes de la vie quotidienne.

En fait, le terme coping provient de l’anglais et signifie « faire face » ou « affronter ». On peut donc considérer le coping comme un ensemble de ressources et de stratégies que les personnes mettent en pratique pour réagir et s’adapter aux situations stressantes.

Le coping peut adopter diverses formes et varier d’une personne à une autre. Cependant, il est important d’avoir à l’esprit que certaines stratégies de coping sont considérées comme positives et fonctionnelles, tandis que d’autres s’avèrent moins efficaces, voire nuisibles. 

Les stratégies de coping

Les stratégies de coping peuvent être de nature cognitive, émotionnelle ou comportementale. Les stratégies cognitives sont liées à la manière dont les personnes pensent et interprètent les situations de stress, comme la restructuration cognitive ou la résolution de problèmes.

Les stratégies émotionnelles font référence à  la gestion des émotions associées au stress telles que l’expression émotionnelle ou la recherche de soutien social. Enfin, les stratégies comportementales sont liées aux actions menées par les individus pour faire face aux situations stressantes, comme chercher de l’aide ou adopter un comportement d’évitement.

Dans différentes écoles de psychothérapie, le coping représente toujours un concept central. Par exemple, dans le contexte de la psychothérapie psychodynamique (basée sur l’idée de que l’inconscient influence de nombreux comportements et réactions émotionnelles), le coping est étroitement lié aux mécanismes de défense, qui sont des stratégies inconscientes utilisées pour protéger l’individu de l’anxiété et des conflits internes.

Ces stratégies sont souvent développées pendant l'enfance comme des réponses adaptatives aux situations de stress ou aux traumatismes. Par exemple, un enfant manquant de confiance en soi pourrait développer le refoulement comme mécanisme de défense, repoussant les sentiments angoissants hors de la sphère consciente. Tout le travail du psychologue sera alors de rendre conscients, subtilement et avec tact, ces mécanismes, et ce faisant d’en réduire la nocivité, parce qu’ils auront été analysés, depuis la cause de leur déclenchement jusqu’à ces effets. 

En revanche, au sein de la psychothérapie cognitivo-comportementale (focalisée sur les pensées et les comportements conscients, et sur la manière dont ceux-ci influencent les émotions et les actions de l’individu), le coping est conçu comme un ensemble d’outils et de stratégies qu’une personne peut apprendre pour gérer de manière efficace le stress et les problèmes.

Mécanismes de défense et coping : différences

Les mécanismes de défense et le coping sont deux concepts différents mais liés dans le domaine de la psychologie. Tous les deux sont associés aux stratégies que les gens utilisent pour faire face aux situations stressantes, mais ils se différencient par leur nature et leur finalité.

Les mécanismes de défense sont des stratégies psychologiques inconscientes que les personnes utilisent pour se protéger des émotions, des pensées ou des situations qui pourraient être trop douloureuses ou menaçantes pour les affronter de manière consciente.

Ces mécanismes peuvent être considérées comme une sorte d’« autoprotection » aidant à atténuer l’anxiété ou le malaise émotionnel. Ils peuvent être efficaces à court terme pour gérer le stress, mais demeurer un obstacle pour le développement personnel et l’adaptation à long terme. Tant qu’ils demeurent inconscients. 

Au contraire des mécanismes de défense, les mécanismes de coping déclenchent un processus conscient que l’on peut apprendre et développer au fil du temps, entraînant des effets durables dans l’évolution. 

Coping et résilience

Même si les deux concepts ont des points communs, il existe une différence entre le coping et la résilience. Les deux font référence à la capacité des individus à affronter et à surmonter l’adversité, mais ils se focalisent sur des aspects différents de la réponse au stress.

D’un côté, la résilience fait référence à la capacité d’un individu à s’adapter, à se remettre et à grandir de manière positive malgré les problèmes et les événements traumatiques. Il s’agit d’une caractéristique personnelle influençant la capacité de faire face aux adversités et à récupérer un équilibre émotionnel et psychologique.

La résilience implique la capacité de résister aux effets négatifs du stress et de retourner à un état de bien-être. Les personnes résilientes sont capables d’affronter les défis avec une attitude positive, en apprenant des expériences négatives et en s’adaptant aux nouvelles situations.

D’un autre côté, le coping fait référence aux stratégies et aux mécanismes spécifiques que l’on utilise pour affronter et gérer le stress et les problèmes quotidiens. Cela inclut les réponses cognitives, émotionnelles et comportementales adoptées pour faire face aux situations stressantes.

La résilience peut influencer la façon dont les personnes choisissent et utilisent les stratégies de coping, mais toutes les personnes résilientes n’utilisent pas nécessairement des stratégies de coping efficaces. De même, les personnes utilisant des stratégies de coping efficaces ne sont pas forcément résilientes.

Coping et stress : la théorie de Lazarus et Folkman 

La théorie du coping de Lazarus et Folkman est une des théories les plus influentes dans le domaine d’étude du stress et du coping. D’après cette théorie, le coping est un processus dynamique qui intègre l’évaluation cognitive d’une situation stressante et les stratégies utilisées pour y faire face.

Lazarus et Folkman soutenaient que le stress « constitue une relation entre l’individu et l’environnement », où le premier perçoit que les exigences du deuxième dépassent les ressources disponibles pour les affronter. 

Cette perception de divergence entre les exigences et les ressources provoque une réponse de stress. La théorie se focalise sur les évaluations cognitives que l’individu réalise à l’égard des situations stressantes. Celles-ci sont divisées en deux phases : l’évaluation primaire et l’évaluation secondaire.

L’évaluation primaire est liée à la perception d’une situation comme plus ou moins stressante. Pendant cette phase, l’individu évalue si la situation représente une menace pour son bien-être ou ses objectifs. Si on considère que la situation est stressante, on passe à l’étape suivante.

L’évaluation secondaire est liée à l’évaluation des ressources disponibles pour faire face à la situation stressante. Pendant cette phase, l’individu évalue les capacités, les connaissances et les stratégies dont il dispose pour faire face à la situation stressante. Cette évaluation influence le choix des stratégies de coping

D’après la théorie de Lazarus et Folkman, l’efficacité du coping dépend de la correspondance existant entre les stratégies de coping utilisées et les évaluations cognitives de la situation stressante. Si les stratégies de coping sont cohérentes avec les évaluations cognitives, l’individu aura une plus grande capacité à affronter le stress de manière efficace. 

En revanche, si les stratégies de coping ne sont pas cohérentes avec les évaluations cognitives, l’individu pourrait expérimenter un plus grand malaise émotionnel et avoir des problèmes à faire face au stress.

Les styles de coping
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Les styles de coping

En psychologie, divers styles de coping ont été identifiés et étudiés, notamment : le coping centré sur l’émotion, le coping proactif, le coping centré sur le problème, le coping cognitif, le coping religieux, le coping prosocial et le coping social.

Dans cet article, nous aborderons en profondeur certains des styles de coping les plus connus et courants.

Le coping centré sur l’émotion

Le coping centré sur l’émotion est l’une des stratégies de coping décrites dans la théorie de Lazarus et Folkman. Cette stratégie se focalise sur la gestion et la régulation des émotions associées à une situation stressante, ainsi que sur l’affrontement direct du problème.

Le coping centré sur l’émotion peut s’avérer utile dans les situations où le problème échappe au contrôle de l’individu ou lorsqu’il est nécessaire d’affronter et de gérer les émotions avant de faire face directement au problème.

Lorsque l’on utilise le coping centré sur l’émotion, l’individu essaye d’atténuer le stress et les émotions qui l’assaillent à l’aide de plusieurs stratégies, telles que :

  • L’expression émotionnelle : partager les émotions avec les autres, écrire un journal intime ou mettre en pratique l’art créatif peut aider à se libérer des émotions négatives et à se sentir plus léger.
  • La distraction : se concentrer sur des activités agréables ou apaisantes, telles que regarder un film, écouter de la musique, faire une promenade ou faire du sport, peut aider à réduire temporairement le stress et à rétablir un sentiment de calme.
  • La recherche de soutien social : parler avec les amis, les membres de la famille ou les professionnels du secteur peut fournir une opportunité pour partager des préoccupations, obtenir des conseils et trouver du soutien émotionnel.
  • Les soins personnels : mettre en pratique des techniques de relaxation, telles que la pleine conscience ou le yoga, prendre des pauses et des moments de détente, adopter un style de vie sain et promouvoir un environnement calme et confortable peut réduire le stress émotionnel.
  • La restructuration cognitive : transformer les pensées négatives ou catastrophistes en pensées plus réalistes et rationnelles peut aider à diminuer l’anxiété et à favoriser une perspective plus optimiste.

Le coping centré sur le problème

Le coping centré sur le problème fait référence aux stratégies et aux actions particulières qu’une personne met en pratique pour affronter de manière directe une situation stressante ou problématique. Cette approche se focalise sur l’analyse et la résolution des causes du problème, plutôt que sur les réactions émotionnelles.

Les stratégies de coping centrées sur le problème sont notamment :

  • L’analyse de la situation : connaître en profondeur la nature du problème et ses causes afin d’affronter de manière précise les problèmes sous-jacents.
  • La planification : développer un plan d’action détaillé afin de faire face au problème, en établissant des objectifs spécifiques et en identifiant les actions nécessaires.
  • La résolution de problèmes : utiliser l’esprit critique et la créativité pour trouver des solutions pratiques au problème.
  • La recherche de soutien : chercher des informations, des conseils ou de l’aide des sources externes, telles que des professionnels, des amis ou des membres de la famille, afin d’obtenir un point de vue différent ou des compétences spécialisées.
  • L’adaptation des attentes : évaluer de manière réaliste les attentes et les adapter est nécessaire pour améliorer la façon dont on fait face à la situation.
  • La prise de décisions : prendre de décisions éclairées et responsables pour faire face au problème de manière efficace.

Le coping centré sur le problème peut être utile dans de nombreuses situations telles que : la souffrance au travail, les problèmes familiaux ou les problèmes de santé.

Le coping évitant et le coping religieux

Le style de coping évitant est basé sur la tendance à éviter ou à minimiser la connaissance et la confrontation directe aux situations stressantes. Les personnes utilisant l’affrontement évitant ont tendance à ignorer, à éviter ou à détourner l’attention des sources de stress.

Elles peuvent essayer de se distraire, de nier l’existence du problème ou de retarder sa résolution. Ce style de coping peut être utile à court terme pour réduire l’anxiété et l’angoisse, mais, à long terme, il peut empêcher la résolution des problèmes et l’adaptation efficace aux situations stressantes.

En revanche, le coping religieux focalise la recherche de soutien sur la pratique religieuse ou spirituelle. Les personnes utilisant le coping religieux peuvent chercher du réconfort, de l’espoir ou du sens à travers leur foi religieuse. 

Pour exercer cette capacité d’affrontement, elles s’en remettent à la prière, à la méditation, à la participation aux rituels religieux ou à l’adhésion à des croyances et à des valeurs spirituelles, dans le but de faire face au stress et aux problèmes. 

Ce style de coping peut offrir un sentiment de soutien social, un sens et une manière pour trouver du réconfort et de la force intérieure.

Coping dysfonctionnel et coping adaptatif

Le coping peut être divisé en deux catégories principales : le coping dysfonctionnel et le coping adaptatif. Ces catégories décrivent les différentes stratégies que l’on peut utiliser pour affronter le stress et les défis.

Le coping dysfonctionnel se caractérise par l’utilisation de stratégies pouvant être nuisibles ou inefficaces pour gérer le stress à long terme. Parmi les stratégies de coping dysfonctionnelles, on trouve notamment :

  • L’évitement ou la négation : mécanismes de défense souvent mis en oeuvre inconsciemment qui, afin d’éviter l’angoisse et l’anxiété, poussent l’individu à s’éloigner du problème, à le minimiser ou à nier son existence.
  • L’abus de substances : l’utilisation de substances telles que l’alcool ou les drogues pour faire face au stress est un exemple de coping dysfonctionnel. Ces substances peuvent offrir un soulagement temporaire, mais elles peuvent aussi donner lieu à des addictions et aggraver la situation.
  • La rumination : implique de s’attarder constamment sur des pensées négatives et des préoccupations, sans trouver une solution ou une issue. Cela peut aggraver le stress et l’anxiété, ainsi qu’augmenter la sensation d’impuissance.

En revanche, le coping adaptatif consiste à utiliser des stratégies efficaces pour faire face au stress de manière saine et constructive. Parmi les stratégies de coping adaptatives, on trouve notamment :

  • Faire face aux problèmes de manière active et rechercher des solutions pratiques, ce qui implique l’identification des problèmes, ainsi que la planification et l’utilisation d’actions spécifiques pour les affronter. 
  • Rechercher et accepter le soutien social des amis, de la famille ou des professionnels de la santé est aussi une manière efficace de faire face au stress. Partager les préoccupations et les émotions avec les autres peut fournir du réconfort et des expériences partagées.
  • Prendre soin de soi, aussi bien physiquement que émotionnellement, est un aspect important du coping adaptatif. Cela inclut manger sainement, faire de l’exercice régulièrement, dormir suffisamment et trouver des activités agréables qui favorisent la détente et le bien-être.
  • Apprendre des techniques pour gérer le stress peut être utile pour réduire l’anxiété et promouvoir le bien-être général.
  • Accepter et reconnaître les émotions, y compris celles négatives, peut être une manière efficace d’affronter le stress. Exprimer les émotions de manière saine et constructive aide à les traiter et à les surmonter.

Coping et stress au travail

On expérimente du stress au travail lorsqu’il existe un déséquilibre entre les exigences du travail et les ressources auxquelles la personne peut avoir recours pour y faire face. La manière dont les personnes affrontent cette situation peut influencer leur santé mentale et physique, ainsi que leur bien-être général. Voici quelques exemples de stratégies de coping efficaces pour faire face au stress au travail :

  • Créer un équilibre entre le travail et la vie personnelle : établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle, en consacrant du temps à soi-même, à la famille et aux intérêts personnels en dehors du travail.
  • Fixer des objectifs réalistes : établir des objectifs clairs et réalistes au travail et gérer les attentes personnelles et professionnelles. Diviser les tâches en des tâches plus gérables et célébrer les succès.
  • Développer des habiletés de gestion du stress : apprendre et utiliser des techniques pour gérer le stress telles que la respiration profonde, la méditation, l’exercice physique régulier et la relaxation musculaire graduelle afin d’atténuer l’anxiété et de favoriser le bien-être.
  • Chercher le soutien des collègues, des amis ou de la famille aide à partager les préoccupations, à recevoir des conseils et à se sentir moins isolé.
  • Prendre des pauses régulières : réaliser des pauses pendant la journée de travail pour se détendre, recharger les batteries et retourner au travail à tête plus reposée.

Coping, didactique et pédagogie

Les étudiants, pendant leur formation, peuvent avoir à affronter de nombreux défis, tels que les problèmes d’apprentissage, l’anxiété liée à la performance et la pression sociale.

Il est important de souligner que le coping dans la didactique et dans la pédagogie n’affecte pas seulement les étudiants, mais aussi les enseignants. Les professeurs peuvent utiliser des stratégies de coping pour gérer le stress et les défis de l’enseignement, s’adapter aux besoins des étudiants et favoriser un environnement d’apprentissage positif (Blumenthal & Blumenthal, 2021).

En effet, dans ce contexte, le professeur ne doit pas seulement transmettre des connaissances, mais aussi aider les étudiants à développer des compétences de coping efficaces. Il peut le faire à l’aide de techniques d’enseignement favorisant la résilience, telles que promouvoir la réflexion critique, la gestion des émotions et la résolution de problèmes.

La collaboration et le soutien social peuvent également favoriser un environnement d’apprentissage positif et aider les étudiants à partager leurs préoccupations, à recevoir du feedback et à apprendre des autres.

Coping en oncologie

Le coping en oncologie constitue un élément essentiel pour le soutien des patients atteints de cancer, étant donné que affronter un diagnostic de cancer et le programme thérapeutique qui en découle, s’avère une source de stress psychologique et physiologique significative (Homa, Ziarko et Litwiniuk, 2023).

Les stratégies de coping peuvent varier considérablement entre les patients, y compris des approches telles que la recherche d’information détaillée sur la maladie, le soutien émotionnel de la famille et des amis, l’adhésion à des groupes de soutien et l’utilisation de techniques de relaxation et de pleine conscience.

Les oncologues et les professionnels s’occupant de la psycho-oncologie jouent un rôle essentiel au moment d’aider les patients à développer des stratégies de coping efficaces, personnalisées en fonction de leurs besoins et de leur situation particulière.

Favoriser un coping adaptatif peut améliorer la qualité de vie des patients, réduire l’anxiété et la dépression associées à la maladie et faciliter une meilleure adaptation aux thérapies, ce qui contribue à réaliser un traitement plus apaisé et supportable.

le coping n'est pas ni négatif ni positif
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Le coping est-il négatif ou positif ?

Le coping n’est pas ni négatif ni positif. Est une réponse naturelle et nécessaire que les personnes adoptent pour affronter le stress et les problèmes de la vie. Néanmoins, les stratégies de coping peuvent être évaluées en tant que positives ou négatives en fonction de leur efficacité pour gérer le stress et promouvoir le bien-être.

Les stratégies de coping considérées comme positives aident les personnes à faire face au stress de manière efficace, promouvant la santé mentale et le bien-être. Ces stratégies incluent notamment le soutien social, les soins personnels et la gestion du stress.

Lorsque telles stratégies s’utilisent de manière saine et constructive, elles peuvent aider les personnes à surmonter les problèmes, à gérer les émotions négatives et à améliorer leur capacité de résilience.

En revanche, les stratégies de coping considérées comme négatives peuvent être nuisibles ou inefficaces pour gérer le stress à long terme. Lorsque l’on les utilise de manière excessive ou prolongée dans le temps, elles peuvent augmenter l’anxiété, l’isolement social et le risque de présenter des problèmes de santé mentale.

Existe-t-il un entraînement pour développer les techniques de coping ?

Les professionnels de la santé mentale tels que les psychologues peuvent offrir des programmes d’entraînement et des interventions pour aider les personnes à développer des habiletés de coping efficaces, adaptées aux besoins de chaque personne.

Parmi les éléments compris dans les programmes d’entraînement des habiletés de coping, on trouve notamment :

  • l’éducation sur le stress et ses conséquences,
  • l’identification des sources de stress,
  • le développement de stratégies de coping,
  • la mise en pratique des outils de coping,
  • le soutien continu.

Le but principal est d’aider les personnes à développer des stratégies de coping de préférence adaptatives et fonctionnelles afin d’améliorer leur capacité à faire face aux problèmes de la vie.

Bibliographie

  • Blumenthal, S., Blumenthal, Y. (2021). Coping Strategies of Teachers: An Inventory of Approaches and Programs and their Knowledge and Usage in German Schools. International Journal of Educational Methodology. 7. 697-713
  • Bondarchuk, O., Balakhtar, V., Pinchuk, N., Pustovalov, I., & Pavlenok, K. (2023). Adaptation of Coping Strategies to Reduce the Impact of Stress and Lonelines on the Psychological Well-Being of Adults. Journal of Law and Sustainable Development, 11(10), e1852
  • Homa, M., Ziarko, M., Litwiniuk, M. (2023). Coping with cancer and a history of health-related events. Rep Pract Oncol Radiother. Apr 6;28(1):66-73
  • Lazarus, R. S. (1993). Coping theory and research: Past, present, and future. Psychosomatic Medicine, 155, 234-247
  • Lazarus, R., & Folkman, S. (1984). Stress, appraisal, and coping. BF575.S75L32, 155.9, 84-5593.

Bibliographie
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